BP 329 Abymes Principale 97139 Les Abymes
0590 90 12 30
contact@spa-gp.org

Pourquoi je surfe entre la cause Kabyle et la protection animale?

Pourquoi je surfe entre la cause Kabyle et la protection animale?

 

Et pourtant, j’ai horreur des sports de glisse, mes pieds ne doivent jamais quitter la terre-mère, la terre nourricière. Danser, sauter, grimper, marcher, courir oui, mais la glisse non !

 

Sauf si elle est de nature intellectuelle, comme dans ce sujet là, car elle inclut compréhension, réflexion, analyse avec pour but analogie et synthèse. Le mot devient comme 

 

une gourmandise, il se hume, il s’observe avant d’être savouré et de fondre en bouche. Alors ! Allons-y ! Analysons !

la-spa-de-la-guadeloupe

Quelles valeurs l’occident propose -il en ce 21ème siècle, à la jeunesse ? A quels modèles la publicité, téléfilms, cinéma, lui suggère-t-on de ressembler ? Psychologiquement, la personnalité de l’enfant est structurée dès l’âge de 6 ans, avec un remaniement possible à la puberté avec la fameuse crise d’adolescence. Comment l’enfant construit-il sa personnalité ? En s’identifiant, en imitant le modèle qui lui paraît être le plus fort, que ce modèle soit masculin ou féminin, sain ou pervers. Il est capital pour lui de ressembler au fort. C’est la raison pour laquelle 90% des enfants abusés deviennent des abuseurs, et que ceux qui ont été victimes de violence, pourront à leur tour exprimer cette violence sur d’autres, sans rien y comprendre. Le mal peut représenter pour l’enfant la force, surtout s’il n’a pas en face un modèle du bien aussi fort. L’adulte ne peut en rien intervenir pour obliger l’enfant à s’identifier à tel ou tel, même si le modèle présenté est solide, empli de vraies valeurs. L’enfant ne s’identifie pas à ce que l’adulte dit, mais à ce qu’il est réellement. Certes, il intègre les mots, mais c’est dans le moi profond qu’il va puiser son modèle. C’est comme si les inconscients communiquaient ! Tout le squelette de sa personnalité sera basé sur l’identification, le mimétisme, cela va même jusqu’à l’apprentissage du langage : un enfant élevé isolé, dépourvu de communication ne saura jamais parler. Et passé un certain stade, on ne pourra même plus lui apprendre à parler (voir les enfants sauvages). C’est la même chose pour les animaux. On appelle cela le phénomène d’empreinte. Le petit animal va apprendre tous les codes, chasse, défense, alimentation et autres en imitant le modèle qu’il a devant lui. Et comme chez l’enfant l’apprentissage ne peut se faire que jusqu’à un temps T de la maturation nerveuse (le temps T varie selon les espèces). On a pu constater que des orphelins de la faune sauvage recueillis par les hommes, sans interaction avec les membres de leur propre espèce, ne savaient même pas les codes pour pouvoir se reproduire. Voilà pourquoi, actuellement, tous ces orphelins recueillis sont très vite resocialisés, on les met vite en contact avec leurs congénères.

On comprend mieux pourquoi les modèles proposés par les médias : les idoles ont une telle importance ! les modes viennent de là, par exemple : les filles veulent un maquillage à la KARDACHIAN ou se siliconeront de toute part pour ressembler au sexe symbole proposé. Ou on veut la veste en cuir de Johnny HALLIDAY et autres. Poussé à l’extrême cela devient grave, c’est une vraie dépersonnalisation. Ce fameux relooking tellement à la mode, propose l’uniformisation du look, des vêtements, de la coiffure et de l’allure. Et ce qu’il y a de pire cela inclut le comportement social. Certes l’égalité homme-femme est capital et c’est un dû sur le plan social. Mais cette mode de l’androgynie a quelque chose d’effrayant et de gravissime. Messieurs, comment désirer, protéger des femmes qui jurent, parlent en employant des mots orduriers, font des doigts et des bras d’honneur, à l’instar des hussards de la garde Napoléonienne, le tout en vidant les verres d’alcool cul-sec ??? Je vois ces femmes-là s’écrouler, s’effondrer littéralement sur fauteuils, canapés et autres pattes écartées, quand elles ne vous gratifient pas de quelques rots ou flatulences en public. Le tout accompagné d’une gestuelle et d’une démarche de cow-boys ou de zonards !!!

Et apprès elles reprochent aux hommes de ne plus être galants et attentionnés ? Adieu grâce, charme, élégance et raffinement ! Les garçons eux pensent que c’est à la mode de prendre des postures de donzelles et des comportements de chochottes qui ont peur de tout : on le voit bien dans la protection animale : ils peuvent laisser agoniser des animaux, sans y toucher, sans prendre l’initiative de les amener chez un vétérinaire, tout en disant et en étant persuadé qu’ils aiment les bêtes. Comment feront-ils ces trouillards invétérés, le jour où il faudra défendre et protéger leur famille, leur patrie, leurs valeurs, leurs biens ? Ils vont se planquer les mains sur les yeux et sur les oreilles en hurlant maman-bobo !

 

On peut dire qu’au 21ème siècle tout est à l’envers, c’est ce que j’appelle les valeurs satanistes. Pourquoi parce que l’homme a été crée avec une puissance musculaire supérieure à celle de la femme pour protéger patrie, famille etc…. Il a été crée avec une agressivité de type « éjaculatoire » où il va cogner et discuter après, ce toujours pour la défense du territoire et des siens : la fulgurance de l’attaque pour être le vainqueur, le gagnant.

 

Mais il y a encore plus grave, ces valeurs satanistes magnifient la pseudo force que procurent la destruction, l’aliénation et la soumission de l’autre. On peut dire que c’est quelque part l’apologie du mal : le fort devient celui qui profite de l’autre, l’exploite, l’utilise pour son bon plaisir, le trahit à loisir.

 

Pourtant faire le mal est tellement facile, un petit enfant sait vite casser, détruire, tenter d’asservir l’adulte à sa volonté. Ce qui est très difficile par contre, c’est protéger, rénover, respecter et surtout rester fidèle au modèle qu’on s’est fixé, fidèle aux valeurs qu’on a choisies, ça c’est un vrai challenge !   Car cela impose quasi quotidiennement un examen de conscience, réflexion et remise en question. Autrefois, l’église gérait cela : avant d’aller communier à la messe le dimanche, il fallait se confesser. On exposait à l’homme d’église ses « péchés » et il décidait de leur gravité par le nombre de prières à dire pour effacer l’ardoise ; ceci s’accompagnait d’un échange où il conseillait le pêcheur.

 

De nos jours, la psychothérapie a pris le relais : le sujet expose ses difficultés personnelles et relationnelles et le psychologue lui donne la connaissance de ses dysfonctionnements, une sorte de reflet en miroir de lui et de l’autre avec lequel il a un problème. La psychothérapie c’est le « connais-toi toi-même » de Socrate, la lecture de l’inconscient.

 

 

Dans la culture Kabyle, dans chaque village se tenait régulièrement la Tadjmaat c’est-à-dire l’assemblée des anciens : la personne concernée exposait ou demandait à quelqu’un d’exposer les problèmes, les litiges et la solution à tout cela. Les sages statuaient, traitaient et jugeaient. On retrouve un peu ce modèle dans les cultures indiennes d’Amérique.

 

Quand je parlais, précédemment, de la pseudo force par la soumission de l’autre, son aliénation et humiliation, je faisais référence au sado-masochisme. Il n’existe pas qu’au niveau des pratiques sexuelles, mais psychologiquement dans une permanence du schéma relationnel dominé-dominant, des rapports maître-esclave. Cette façon d’être à l’autre est très restrictive et très appauvrissante. Plus encore pour le « bourreau » que pour la victime, car c’est une réelle addiction, il ne sait pas « être au monde » différemment.

 Cette pathologie a envahi le monde occidental. Très vite on va tenter de vous tutoyer, de vous humilier par quelque plaisanterie ou allusion totalement irrévérencieuse, on tente de vous mépriser et de vous rabaisser en vous niant et en niant vos capacités. C’est comme si cela ne pouvait procéder que par vase communiquant : plus on vous rabaisse, plus on pense s’élever. A l’extrême cela va jusqu’à mépriser et humilier votre corps : avec des coups, des mots insultants voire le viol et la mort. C’est la raison pour laquelle les plaintes pour agressions sexuelles se multiplient autant, le harcèlement aussi, sans parler des bavures policières.

 

 Quant à l’Eglise qu’a-t-elle fait pour empêcher cela ? c’était pourtant la volonté de la parole du Christ « Aimez-vous les uns les autres » et non l’autre est inférieur à toi, tu peux prendre tout ce qui t’intéresse chez lui, même son honneur et sa vie ! Pourquoi le Vatican a-t-il refusé que les cas de pédophilie au sein de l’Eglise soient jugés par la justice des hommes ? Pourquoi seul le droit canonique peut dans le secret, juger ces cas-là ? C’est en 1911 que Pie XI a déclaré que les actes pédophiles des prêtres ne sont que des détournements de la confession! Des hommes qui sont censés être en charge de l’âme de ces enfants là ! Il a ajouté que les évêques qui dénonceraient ces actes là à la police, risquaient l’excommunication.

 

C’est ce que je dis toujours ce qui est élitiste et secret est dangereux, mais ce qui est très élitiste et très, très secret est un fléau pour l’humanité. La force d’un être, d’un groupe c’est le plein soleil, pas l’ombre et le secret car les abus sexuels sont un véritable assassinat psychologique. Mais ce que ces prélats ont décidé, n’est-ce pas la quintessence du rapport dominé-dominant, du maître qui a tous les droits sur l’esclave ? L’enfant victime n’a même pas une reconnaissance civile et sociale. Pourtant l’abusé pourra souffrir ultérieurement dans sa sexualité il pourra inconsciemment se « venger » sur son conjoint(e) et castrer  symboliquement ses enfants.

Dans ce schéma occidental là on comprend que pas grand monde ne se soit intéressé aux droits des animaux !       

On laisse Air France transporter dans des conditions abominables, des primates pour les laboratoires alors qu’il y a d’autres modes de recherche. On laisse les animaux de ferme se faire tuer dans certains abattoirs de façon sadique et cruelle. Savez-vous qu’il est fréquent que des propriétaires tuent leur chien attaché en le rouant de coups, avec des barres de fer par exemple ou en le lapidant, ou en l’attachant à la voiture pour rouler à vive allure jusqu’à ce qu’il meure. Ce n’est pas l’imagination qui leur manque, pour jouir d’avoir un corps, une vie à leur merci : un caniche laissé seul toute une journée a uriné sur le tapis, il a été mis dans un tambour de la machine à laver avec un programme complet. Brûlures au fer à repasser, suspendu par les pattes arrière jusqu’à ce que mort s’en suive, flèches tirées au fusil harpon, et je ne parle pas des sévices sexuels.

 

En 20 ans d’exercice en tant que psychologue expert près la Cour d’Appel de Basse-Terre et près de 1000 expertises j’ai pu observer dans les dossiers, que les psychopathes les plus dangereux, les sérial killers et violeurs en séries, ceux qui aiment torturer, tuer, violer, se sont souvent auparavant exercés sur les animaux. Il y a toujours une escalade de la violence, c’est comme si le schéma suivant était inévitable : si je ne suis pas puni pour l’animal qu’est-ce qui m’empêche de passer à l’enfant et à l’adulte ? L’impunité est la chose la plus grave qui soit car elle autorise cette escalade de l’horreur.

 Et pourtant la loi Française reconnaît toujours l’animal comme un bien mobilier (comme un portable) doté de sensibilité. Quelle honte ! Mes 2 années d’éthologie et mes plus de 30 ans de protection animale m’ont appris qu’il existe chez l’animal ce que l’on appelle des pulsions d’entre aide : ce qui explique que dans les sociétés animales il y en a toujours un qui fait le guet ou un qui prévient par des cris spécifiques la colonie, du danger. C’est à ces pulsions que l’on fait appel pour éduquer des chiens d’aveugles ou d’handicapés. Les chiens policiers qui traquent la drogue, les armes, les disparus, les cadavres font équipe avec l’homme, leur coéquipier, c’est pour aider cet homme qu’ils aiment, qu’ils veulent exceller ! Combien de propriétaires de chiens et de chats ont-ils été sauvés par leur animal, qui est allé chercher de l’aide alors qu’eux ne pouvaient plus bouger.

Depuis quelques temps les scientifiques ont observé que les chiens et les chats peuvent détecter les crises d’épilepsie, diabète, voire certains cancers et préviennent leur maître ! Il y a aussi des chiens qui vont chercher les humains sous les décombres, les noyés en mer ! Et ils ne sont que dotés de sensibilité ! Les caresses qu’on leur prodigue ralentissent le rythme cardiaque et diminuent l’angoisse c’est prouvé.

Ils sont plus humains que certains humains, car eux ils ne vendent pas leurs enfants aux réseaux de trafiquants, ils ne les abusent pas, au contraire ils peuvent mourir pour défendre leur progéniture. Ils ont de l’empathie, certains humains en sont totalement dépourvus. Et malgré tout cela quelle loi nous parlent de leurs droits ?   

On trouve même normal de les exhiber en jupette (comme les éléphants) avec pour seul lieu de vie des cages exigües et l’enceinte de la piste de cirque. D’autres les font travailler jusqu’à épuisement, je ne parle pas des atrocités qu’ils subissent dans les laboratoires.

 

Mais savez-vous que les humains peuvent subir la même chose : beaucoup de pays ont fait des « expériences » sur les êtres humains : je ne parle pas que des médecins nazis mais ce qui s’est passé dans les prisons pendant la guerre de Corée, au Cambodge, en Russie dans les goulags, le docteur ABOU et autres…. Toutes les techniques de manipulation mentale, de lavage de cerveau ont été mises au point là. Savez-vous que certains groupes qui pensent être les maîtres du monde ont voulu fabriquer dans les années 1950 le « candidat mandchou » c’est-à-dire le citoyen modèle, soumis, discipliné, prêt à tout pour le maître, quasi robotisé voire commandé à distance. Fabriquer des hommes-machines à tuer et des animaux machines à tuer ce avec l’aide de drogues, électrochocs, manipulations mentales et tortures. On est toujours dans le dominé-dominant, le rapport maître-esclave.

Je sais que dans le monde il y a toute cette horreur et c’est pour cela que je suis scandalisé par la passivité, la soumission, la servilité et la cervelle vide de certains kabyles qui se sont avilis pour de l’argent, et des faveurs à ces pseudos maîtres et au pouvoir arabo-islamiste. Ils trahissent leurs ancêtres, leurs enfants pour un faux pouvoir, ils se croient forts alors qu’ils ne sont que des esclaves, mercenaires à la solde. On ne les maltraite pas pour qu’ils trahissent non, mais on les achète comme des bouts de viande, car ce sont ces valeurs satanistes qu’ils doivent aduler : le fric, l’exacerbation des plaisirs (sexuels et matériels) le refus des vraies valeurs, travail, traditions, transmission, respect de l’autre, du vivant et de la terre-mère. Ils payent très cher cette fuite du réel, car un homme qui se renie n’est plus rien et il n’est surtout plus un homme.

 

 Sur le plan sexuel, l’occident confond aussi souvent liberté et libertinage. Comme si l’homme pouvait s’autoriser tous les plaisirs sans devenir un dangereux prédateur : cela s’appelle pédophilie pour les enfants, zoophilie pour les animaux, sado-masochisme, voire torture pour tout le monde. L’occident a érigé les perversions comme preuve de l’intelligence et du privilège de l’élite car on est sûr d’être impuni. Plus on ose le sordide, l’indicible plus on est fort pensent-ils ! Comme si la scatologie fabriquait les génies et comme si on trouvait l’intelligence au fond de la cuvette des WC ! Comme si exploiter l’autre, le manipuler, l’escroquer était la preuve qu’on était plus fort, plus intelligent que lui.

La dualité est l’œuvre des psychopathes et des pervers de tout poil. On sert Dieu et Diable à la fois, on fait croire qu’on est dans un camp et on vend à l’autre camp les moyens d’abattre et de détruire ce qui a été construit et qui construit.

Tout cela est possible à cause de l’hypertrophie de l’égo.

Le moi est le seul instrument de mesure que nous possédons face à l’autre et au monde. On sait tous si on est meilleur en français et si l’autre est meilleur en maths, s’il sait mieux conduire que nous, ou s’il plaît plus. Cet instrument de mesure n’est pas objectif, bien sûr car il n’est pas chiffré mais il nous permet de trouver notre place dans un groupe, une communauté, une société. Quand l’égo est boursoufflé surdimensionné, on est que le maître et l’autre que l’esclave c’est-à-dire qu’il est inférieur, comme un chien, donc on est légitimé de lui prendre, de lui voler ce qu’il est : ses mots, ses idées, son look, ses biens, son corps et à l’extrême sa vie. Tout dépend du degré de pathologie. C’est comme si on pouvait devenir plus, plus, plus en prenant des petits bouts de l’autre , en se les attribuant.

Et notre 21ème siècle exacerbe l’hypertrophie de l’égo. Les filles veulent toutes être princesses, mannequins, miss, stars, même les laides. Les garçons des bêtes de sexe, et des aspirateurs à fric : belles voitures, costumes à plusieurs milliers d’euros etc…. Accumulation de biens comme si la force était le porte-monnaie et dans une braguette qui explose. C’est comme dans la fable de LAFONTAINE : la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf ! C’est une forme de transgression de la norme permanente, le décollage du réel, c’est à qui se singularisera le plus et la norme alimentaire n’y échappe pas actuellement. L’homme est omnivore, les scientifiques ont même prouvé que c’est aussi pour cela que nous avons développé une intelligence supérieure.  Maintenant on devient vegan, c’est à dire une nourriture de « lapin » et d’herbivore, non au cuir, oui au plastique, l’idéal pour les océans !!! On est aussi au règne du ici et maintenant : ne pas tenir compte du passé et ignorer l’avenir. C’est l’apologie de la technique pour avoir le contrôle sur la nature, de l’autre et de la matière : la machine-pouvoir, l’objet-pouvoir, de l’autre et de la matière : on détourne fleuves et rivières conclusion, aux premières pluies diluviennes ils reprennent leur cour, fabriquant des torrents de boue emportant êtres vivants, voitures et maisons. Je ne parle pas du réchauffement climatique !

Je crois vraiment qu’il est capital d’aimer, et de respecter ce capital qui nous vient des temps anciens : la protection de la terre, de la faune et de la flore, de la diversité des cultures existantes, de la différence des idées, et religions. Ce rouleau compresseur de l’uniformisation, de la pensée unique, de l’alimentation à une doctrine que propose l’islam intégriste ou les valeurs satanistes de certains groupes quasi sectaires sont un fléau pour l’humanité.

 

 Ce qui me rempli de joie et d’espoir c’est de voir tous ces « rebelles » qui sortent leur nez de l’ombre et ce de toute part. Ils proposent un autre mode d’élevage, respectant le mode de nourriture de l’animal, son bien-être, son besoin de liberté, d’espace. Abat les poules élevées hors sol, entassées, serrées dans des cages suspendues au plafond. Abat les porcs et vaches avec les flancs serrés dans du fer avec un tapis roulant devant pour la nourriture et un tapis derrière pour les excréments. Abat le gavage sadique des oies et canards. On peut les gaver normalement puisque c’est leur cycle pour l’hivernage, leur jabot se gonfle pour absorber plus de nourriture pour les provisions d’hiver. Abat la monoculture qui tue et assèche la terre et les pesticides de toutes sortes qui empoisonnent l’eau, la terre, les abeilles et nous par la même occasion. Certains agriculteurs prônent la permaculture, c’est ainsi que les anciens en Kabylie faisaient leurs jardins : des plantes médicinales dites sauvages côtoyaient les légumineuses, sous les arbres fruitiers on plantait ce qui pouvait souffrir  du soleil et pour traiter les plantes on utilisait des moyens naturels.

 

Arrêtons de ne donner à l’animal qu’une place utilitaire : transport, défense, chasse, ce qui autorise à l’attacher seul, parfois sans boire sans manger, à le traiter comme un objet qu’on peut battre, maltraiter, supprimer en le considérant comme nuisible. Le seul véritable nuisible sur terre c’est l’être humain : car il ne respecte pas Gaya la déesse mère, les arbres centenaires voire millénaires, cette merveille qu’est la vie et toute la biodiversité : il assèche les océans par la pêche à la dynamite, et les gigantesques filets qui râclent les fonds marins détruisant coraux et autres. Il détruit des hectares de forêt pour faire de l’élevage intensif ou planter du soja, (c’est le cas au Brésil) pour répondre à une mode de snobinards, moutons écervelés.

Conclusions toute la faune sauvage est détruite puisqu’on lui enlève son habitat, ses sources de nourriture et la possibilité de se reproduire et de cacher ses petits. Je ne parle pas de la diversité de la flore avec des espèces qui vont disparaître totalement de la planète sans compter que ces forêts sont le poumon de la terre, l’apport indispensable d’oxygène.

Ma culture s’inscrit dans cette rébellion là, malheureusement beaucoup de Kabyles se sont éloignés de l’héritage donné par nos ancêtres, par exemple le sens de l’honneur qui fait que dès la naissance des bébés on leur frottait le nez pour qu’ils aient le« nnif » c’est-à-dire le code de l’honneur. Le sens du partage, de l’entre aide du travail collectif c’est « tiwizi ».

J’ai été tellement heureuse de savoir que ceci vient d’être rétabli dans les villages Kabyles, enfin ces pratiques socioculturelles venues de la nuit des temps qui sont rétablies : en octobre, janvier, juillet, tout le village se mobilise pour le débroussaillage des maquis, champs, vergers, chemins etc… nettoyage des rivières, ruisseaux…. On refait les toitures qui le nécessitent, les granges, on nettoie les lieux publics. Tout le monde doit impérativement y participer : la punition encourue pour les récalcitrants est une forte amende ou pire la mise en quarantaine.

Le droit Kabyle a prévalu pendant des siècles, ni le droit Français, ni le droit Arabe n’était appliqué et reconnu : l’emprisonnement n’existait pas, la pire des sanctions étant l’exil.

Jusque dans les années 1950 , les femmes ne parlaient ni le Français, ni l’Arabe. Pourquoi est-ce que j’explique tout cela ? C’est à cause du black-out des médias, de l’histoire qui ont toujours niés la culture Berbère. Qui d’entre vous connaît les Berbères ? D’où viennent-ils. Où se trouvaient-ils ? Qui étaient-ils ?

Quelle est la différence entre la culture arabe musulmane et les Berbères ? Pourquoi ce déni ? Pour faire avaler qu’on colonisait le bon sauvage, l’inculte. Plus j’apprends de cette culture, plus je suis admirative : quand on tondait les moutons, les femmes chantaient pour eux, pour ne pas qu’ils aient peur. Les Kabyles ne se levaient jamais sans saluer leurs montagnes, idem au coucher. Savez-vous qu’il n’existe pas de mots insultants dans la langue Kabyle ? Si on jure c’est dans d’autres langues.

 

Mohamed AOULI explique « en Kabylie on n’appelle pas un demandeur d’aumône : « mendiant » mais « l’hôte de Dieu ». Si cela n’est pas l’inverse du rapport dominé-dominant ! Le droit était rendu par la « Tadjmâat » assemblée des anciens tenue dans chaque village où étaient exposés litiges, délits etc…..

Comment nous considérer comme une sous-culture, le modèle Kabyle est la quintessence de la république laïque. Mohamed AOULI dit que les premiers sociologues Français qui sont venus visiter la Kabylie disaient que c’était « le rêve des utopistes ». Malheureusement l’intégrisme, le pouvoir arabo-islamiste et la colonisation Française bien avant eux ont décrété que seule la langue arabe devait être parlée, interdisant l’enseignement de la langue Berbère.

C’est pourtant grâce au sacrifice de beaucoup de Kabyles que l’indépendance de l’Algérie a pu se faire ! Le pouvoir Algérien l’a-t-il oublié !!!! Ce déni a été possible parce que dans ma culture (c’est une bénédiction et une malédiction) on ne doit pas parler de soi, des siens, de ses sentiments. La réserve et la pudeur sont des qualités essentielles qui sont revalorisées, mais ce silence a permis le rouleau compresseur de l’oppression, du déni et de cette sensation que nous étions une sous-culture pour beaucoup de Kabyles.

Souvent je rêve de Kabyles-chats, et oui ! Le chat est le seul animal au monde, domestiqué depuis 10000 ans, qui abandonné en pleine nature peut retourner à l’état sauvage en retrouvant tous ses instincts : chasse, défense, territorialité. On les appelle les chats harets ou ferals.

 

A titre d’information car je sais qu’aucun média ne vous a informé de cela : savez-vous que le MAK ( Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie) s’est crée en 2001 ? Que le gouvernement de la Kabylie en exil ANAVAD s’est crée en 2010 avec pour Président Ferhat MEHENNI ? Qu’il a déposé au secrétaire général de l’ONU une demande de reconnaissance formelle du droit du peuple Kabyle à l’autodétermination ? En demandant que la Kabylie rejoignent les Nations Unies et soit reconnue en tant que nation et état libre et indépendant. Ceci, c’était en 2017. Non ! vous ne le saviez pas ! Alors demandez-vous pourquoi les médias ne vous parlent que de l’indépendance de la Catalogne gênante pourtant pour l’Europe, ou de celle des Kurdes en feignant d’ignorer ce qui se passe dans l’ancienne colonie ?

 

Vous avez compris maintenant pourquoi je surfe entre la cause Kabyle et la protection animale, ce que j’aime chez les animaux c’est qu’ils sont capables d’empathie et qu’ils possèdent des mécanismes chimiques inhibiteurs de l’agressivité. Quand il y a des combats entre les mâles pour l’obtention d’un territoire et le droit de s’accoupler avec une femelle, la mort est fortuite. Dès qu’un des mâles présente les signes et postures indiquant qu’il accepte d’être inférieur et qu’il reconnaît l’autre comme le mâle dominant, le combat s’arrête. Si vous avez vu vos animaux domestiques se battre, vous avez pu remarquer que le combat s’arrête net et que l’animal peut passer après à une autre séquence : toilettage, alimentaire, repos comme si rien ne s’était passé auparavant.

L’être humain est le seul de toutes les espèces existantes à continuer à frapper un adversaire à terre qui se rend et demande grâce, il peut l’achever, il peut se venger en pillant ou brûlant ses biens, violer et tuer les femmes et les enfants de la famille et du clan, où c’est le cas des vendettas, traquer pendant des siècles ceux qui portent ce nom là….

Alors quand j’entends des humains dire « chacun sa place, l’animal à sa place, et l’homme aussi », cela me fait réfléchir. Qui a le plus d’humanité ? Est-ce que l’animal torture par plaisir, viole par plaisir, humilie par plaisir ? Non ! Il n’existe aucune cruauté chez eux : ils tuent pour manger et peuvent un temps jouer (comme les chats) avec leur proie pour apprendre et conserver l’instinct de chasse : rapidité et précision du mouvement et du geste.

PASCAL disait « l’homme n’est ni ange ni bête, et qui veut faire l’ange fait la bête ». J’ai bien envie d’ajouter et qui veut faire la bête n’est plus rien du tout même plus un homme.

 

Autre modèle pour notre jeunesse : actuellement l’intégrisme : on magnifie la mort pour un au-delà imaginaire où 72 vierges les attendraient, la petite culotte en bandoulière. Sur le plan démographique le compte est ahurissant, un mâle pour 72 femelles vierges, que va-t-il rester pour les autres mâles ? Ils font comment pour les assouvir ?Il faut qu’ils possèdent une belle virilité !

Les Kamikazes sont déjà en état d’échec professionnel et social, toxicomanes ou alcooliques mais leur âme en arrivant au Paradis va être lavée, plus blanc qu’OMO alors ! Leur âme est faite des bonnes et mauvaises actions qu’ils ont faites sur terre, le massacre gratuit d’innocents ne peut faire partie d’un acte héroïque. Ils ne se battent pas au corps à corps, dans un furieux échange, ce n’est pas leur force qui peut être revalorisée ou l’intelligence de leur stratégie ou leur courage. Ils sont souvent drogués pour qu’on leur attache l’explosif et qu’on les dépose comme un paquet de linge sale là où il y a du monde.

Là aussi on est dans le sado-masochisme, le rapport maître-esclave. Ces enfants soldats conditionnés par la terreur pour être des machines à tuer, ressemblent étrangement à ce que des médecins occidentaux ont fait pour servir les maîtres du monde. Les intégristes aussi veulent devenir les maîtres du monde. Alors ! On est dans les mêmes schémas : utilisation d’hommes machines, pour le pouvoir, le plaisir, l’aliénation de l’autre.

 

Regardez les jeux télévisés proposés actuellement : on ridiculise en public des stars, des sportifs, des célébrités. On leur fait faire des gestes vulgaires, on les rabaisse pour amuser l’auditoire, et comme ils veulent être vus, être célèbres, ces machines acceptent de faire n’importe quoi. Adieu les beaux sentiments, les belles relations, l’amour, le romantisme ou les héros ! Adieu l’empathie, la générosité, la bonté ! On dirait que ces belles valeurs ne sont plus marchandes !

 

En ce 21ème siècle quand on naît femme quel modèle de féminité nous est proposé ?

L’occident valorise la « femme libérée » il faut traduire celle qui veut avoir une sexualité d’homme, c’est-à-dire une consommation relativement importante pour asseoir l’idée qu’elle a de son sex-appeal : expériences différentes et multiples. Or il y a 2 domaines où l’homme et la femme sont rigoureusement différents : sexualité et agressivité. L’aliment érotique de l’homme est la vue, celui de la femme l’ouïe. Casanova n’a pas besoin d’être un Appolon, il dit les mots qu’elle attend : c’est comme un loukoum roulé dans le sucre glace. Un homme peut avoir un rapport sexuel avec une femme qu’il ne reconnaîtra pas dans la rue le lendemain. Normalement la femme ne peut exclure l’affectif de la sexualité, elle devrait ne pouvoir accepter un rapport sexuel que si l’homme lui plaît, car elle, elle garde : elle peut retenir le sperme jusqu’à 24 heures, et elle en garde le produit 9 mois, et un viol la laisse marquée à vie. L’homme lui expulse le sperme, comme l’urine. Or le modèle occidental fusionne les 2 modes de sexualité. Idem pour l’agressivité, pour l’homme elle s’exprime par le muscle, pour la femme par le verbe.

Voilà pourquoi les hommes ont horreur des femmes qui leur font des scènes, car elles récapitulent tout ce qu’il a fait auparavant : le 2 juin 1980, à Noël il y a 10 ans, pour l’anniversaire d’un tel, le tout sous l’œil ébahi de l’homme qui n’a plus aucun souvenir du ton discourtois qu’il a pu avoir ou du mot blessant de ce moment-là.

 

Nous voyons la confusion qu’entretient ce siècle : des stars du X sur les écrans conseillent des couples sur leur sexualité. Comme si exposer ses orifices à longueur de temps pouvait permettre d’expliquer les dysfonctionnements sexuels au sein d’une relation affective dans un couple. L’élasticité des orifices acceptant une double pénétration substituée au décodage des blocages inconscients dû aux traumatismes passés, dû, à une relation basée sur de mauvais rôles dans un couple excluant petit à petit séduction, sensualité et sexualité, en particulier des rôles figés de protectorat mère-fils ou père-fille, trop infantilisant pour l’adulte qui le subit.

Les femmes actuellement consomment aussi vite que les hommes : après un café ou un dîner, elles s’allongent. C’est ce qui est une aberration, la sexualité doit intervenir quand la relation s’est instaurée. Elles ne sont plus séductrices, elles ne charment plus, elles exposent la viande comme les prostituées dans la rue qui elles doivent appâter le maximum de clients rapidement.

Si l’on veut schématiser c’est plus de tabous, plus de parties du corps cachées réservées à l’amour et aux hommes qui les font vibrer, plus de pudeur : on raconte sur le net à qui veut l’entendre ses fantasmes, ses goûts sexuels et la partie de jambes en l’air qu’on a fait la veille.

L’autre modèle proposé par l’intégrisme islamisme c’est la burka : femmes diabolisées, dangereuses pour les hommes, au point que l’on doive les déguiser avec des vêtements invoquant la mort, la tristesse, la désolation. Inutile de dire la pauvreté sexuelle que doivent avoir ces hommes, car l’homme a besoin de désirer cette femme qu’il voit bouger, rire, la regarder avec des regards emplis d’amour, c’est capital pour entretenir la libido masculine. L’amour ne se fait pas allongés à l’horizontale, empilés et emboîtés comme des légos. Il faut des gestes d’amour, des mots d’amour, pour entretenir le désir et la relation.

Pour moi ces 2 modèles sont des tue l’amour, des assassins de la passion et empêchent toute complicité, et communication verbale dans le couple. Car l’amour se parle, se susurre, se chuchote, ce n’est pas dans les films pornos que les dialogues excellent et qu’ils nous touchent émotivement. Les professionnels du sexe font un travail, le rapport amoureux est à l’opposé de cela.

Et comment une femme peut avoir envie de plaire, de séduire, d’aimer engoncée dans son vêtement de mort qui l’assimile à toutes les autres.

Dans les 2 cas c’est une régression totale des rapports homme-femme, et des rapports amoureux en général. C’est réduire toute cette richesse, tout cet échange, tous ce transport amoureux, dans la chose, dans le machin ! Quelle désolation et dégradation de l’être humain ! Quelle décadence !  

 

 

Alors demandez-vous pourquoi les médias nient autant les Kabyles et leur besoin d’indépendance afin d’arrêter asphyxie économique et génocide. Pourtant quel beau barrage à l’intégrisme : les Berbères existent dans tout le Maghreb. Ce déni est une excellente démonstration d’un fonctionnement sado-masochiste permanent et d’un colonialisme persistant. Les maîtres du monde ont décidé que les Kabyles n’existaient pas ou pire que nous étions tellement sous-développés qu’on ne représentait vraiment aucun intérêt et certes pas une valeur marchande ! Qu’à cela ne tienne ! Le gouvernement provisoire Kabyle vient de créer les Médias Kabyles Associés (MKA) pour agir contre ce black-out des médias. Il rassemble une quinzaine de professionnels des médias : producteurs, réalisateurs, chefs monteurs, musiciens de film, des experts en image de synthèse, des professionnels de la langue, des radios, des journaux électroniques, des productions, des télévisions en construction.

 

Sachez aussi que le MAK et son gouvernement ne font qu’une révolution pacifiste. Il n’est pas question de continuer à faire couler le sang Kabyle (128 jeunes Kabyles assassinés durant le printemps noir de 2001, sans parler de l’emprisonnement et assassinats des intellectuels Kabyles). J’aime passionnément ma culture et j’aime passionnément les animaux, mais ça vous l’aviez compris ! Pourquoi ? Parce que tous deux sont de merveilleux exemples et modèles pour rester humain.

Quelques Kabyles célèbres dont vous avez entendu parler : SAINT AGUSTIN et sa mère Ste MONIQUE, 7 empereurs Romains de la dynastie des Sévère, JUGURTHA et plus près de nous Isabelle ADJANI , Edith PIAF, MOULOUDJI, Louis CHEDID, Zinedine ZIDANE, Kilian MBAPPE, Dany BOON et Alain BASHUNG. 

 

je m’appelle Marie-Aude ABANE, et je suis Kabyle, Berbère et psychologue.                   

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *