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La Protection Animale

L’éthique et la déontologie de la protection animale à travers le monde

On ne fait pas de la protection animale comme Monsieur JOURDAIN faisait de la prose. Il y a un code de déontologie et des règles strictes que peu de personnes prennent en compte en voulant s’occuper de la misère animale. On ne les protège pas uniquement parce qu’on les aime. Il y a la relation homme – animal à prendre en compte : les droits et devoirs de l’être humain à l’égard du monde animal mais également la relation affective, les rapports dominé-dominant …. Posséder un chat ou un chien et faire vivre ensemble plusieurs chats et plusieurs chiens sur le même territoire est totalement différent. Il faut apprendre à connaître leur code génétique, leur mode de communication qu’ils ont entre eux et par rapport à nous.

J’ai toujours été passionnée par tout ce que la science ignorait du monde animal et ignore encore. C’’est pour cela que pendant mes études j’ai inclus l’étude de la psychologie animale, je savais que je ne pouvais comprendre l’un sans l’autre (nous avons un cerveau reptilien) tant dans le relationnel que dans les modes de communication infra verbaux c’est-à-dire tout ce que l’on dit avec le corps : la gestuelle, certains mouvements compulsifs, l’expression du visage, les postures, la tonalité de la voix etc… J’ai beaucoup appris des animaux pour arriver à ce que des enfants victimes d’abus sexuels se sentent assez en confiance pour me dire, et m’expliquer.

J’ai fait scandale pendant mes études quand lors de travaux pratiques j’ai refusé de dépecer et disséquer une grenouille vivante (une par étudiant) en traitant le professeur d’assassin. Les lazzis et quolibets pleuvaient sur moi : comment ABANE pourrait-elle un jour être psy si elle n’est pas capable d’enlever la peau d’une grenouille pour étudier son système nerveux réflexe ? J’ai dit qu’il y avait des diapositives pour apprendre. On m’a répondu trop sensible, trop émotive, trop dans l’affect. J’ai répondu « on soigne avec ce que l’on est pas avec une image de contrôle, neutralité quasi robotisée. Il ne faut pas prendre les patients pour des idiots ». Le professeur un peu coupable est venu me voir dans le couloir pour comprendre et je lui ai répondu : je veux faire ce métier pour soigner la souffrance humaine et ce pas en infligeant aux animaux une souffrance inutile. Alors quand en 1985 je me suis lancée dans la protection animale, j’ai compris qu’il fallait connaître comment la SPA était conçue dans le monde, comment l’être humain la concevait et l’éthique que j’ai découverte me convenait tout à fait : soigner toutes les minorités qui souffrent, celles qui n’ont pas accès parfois à la parole telle qu’on la conçoit, celles qui n’ont pas de pouvoir : bref celles qui dérangent. Mon choix était là.

L’éthique de la protection animale comporte en gros trois aspects :

· L’information grand public pour responsabiliser tous les propriétaires d’animaux domestiques ou d’élevage ou de rapport.

Le but est d’apprendre à l’homme à répondre aux besoins de l’animal : besoin de nourriture, de contact, d’activité (il existe une liste des besoins vitaux), comprendre ses pulsions agressives et sexuelles, se sensibiliser à la façon dont il communique avec nous, la façon dont il nous prodigue sa tendresse ( le léchage par exemple) les rapports hiérarchiques qu’il faut ou ne faut pas établir avec lui. C’est pour cela que je dis qu’on ne peut pas entrer dans la protection animale sans posséder une éthique qui doit être aujourd’hui à visée planétaire quand on voit la prédation et la destruction catastrophique que l’homme a fait subir à la faune, à la flore et à la nature en général. Et ce depuis le 19ème siècle essentiellement parce qu’il s’est pris pour le maître de l’univers tout cela parce qu’il possédait la technologie et la science, donc il pensait être Dieu ! Comme dit ce proverbe kabyle : « il a suffit rien qu’une seule fois à la poule qu’elle monte sur un perchoir pour qu’elle se prenne pour un vautour ». En fait, tous les jours en répondant aux appels sur la messagerie de la S.P.A de la Guadeloupe, on peut informer et je suis heureuse quand je peux en donnant la connaissance sur ce qui posait problème au propriétaire, éviter l’abandon . Il y a peu un jeune homme me dit qu’il veut abandonner son chien « car il lui fait honte ». Je ne comprends pas. Il finit par m’expliquer que quand il est attaché le chien de son voisin plus grand et plus fort que lui le chevauche en simulant l’accouplement. Il me dit que ses amis se moquent de lui. Je comprends que ces jeunes pensent que le chien est homosexuel et que ce jeune homme craint qu’ils n’appliquent ce jugement à lui-même.

Je lui ai expliqué le rapport dominé-dominant dès que le chien rencontre un congénère : même dans sa propre meute sa place est sans arrêt remise en question, le mâle dominant doit vérifier s’il l’est toujours ou pas, et cette simulation d’accouplement est une parade (comme des menaces) pour voir si l’autre se soumet. S’il le fait cela évite le combat et les places sont tout de suite définies. Le jeune homme était tellement content car en fait il adorait son chien et il comprenait qu’il évitait le combat car il était attaché et beaucoup plus petit que l’autre. Une femelle peut appliquer ce type de « menaces » à une autre femelle ou à un jeune mâle. Pour que la meute survive chacun doit avoir sa place, le dominant a l’énorme responsabilité de protéger et défendre le groupe. J’ai eu à expliquer souventes fois pourquoi les chiennes et les chattes acceptent plusieurs mâles. En fait chaque petit a un papa. Ceci pour la survie de l’espèce : si le mâle est malade et sa saillie impropre à la reproduction, un seul petit mourra pas toute la portée.

Donner la connaissance est capital, c’est le travail même de la thérapie. En tant que psychologue je soigne la relation entre humains en tant qu’S.P.A je soigne la relation animal-humain, voire animaux entre eux.

· Dénoncer maltraitance, abus et trafics d’animaux en tout genre.

On ne peut pas dire « J’aime les animaux et fait vocation de les protéger mais je ne vais pas dire ce qui peut déranger les humains car il ne faut pas choquer ». Du style « je t’adore mais continue à subir l’horreur car je ne veux pas de problèmes. » En tant que particulier oui. Mais impossible si vous créez une association et si vous faites partie d’un comité d’administration. Ou on est militant où on se contente d’énoncer des messages édulcorés, stéréotypés et banalisés qui ne viendront pas au secours de la souffrance animale. En fait si on juge une information elle ne peut être que vrai ou fausse. Si elle est édulcorée, rabotée, affaiblie elle devient fausse !

                          

On ne peut la juger sans la traiter. Il en est des nourritures intellectuelles comme des nourritures terrestres : l’information doit être humée, reniflée, venir en bouche et donner tous ses arômes, avalée, puis digérée pour faire partie (ou pas) intégrante de nous-mêmes. Elle devient nôtre, comme ce que l’on avale passe dans notre sang. Si elle est jugée avant le premier stade, on devient vite anorexique : rien ne rentre, rien ne sort. C’est de l’auto-asphyxie car on n’apprend jamais rien de nouveau.

Alors oui ceux qui ont photographié, dénoncé l’esclavage, les camps de concentration Polpot et ses sbires, les purges de Staline, la famine de Mao ont dérangé. Mais ils ont bloqué, évité, empêché et c’est cela protéger.

Mais il est vrai que pour se faire il faut avoir une parole libre : l’octroi de subventions publiques vous muselle c’est évident.

Ces fameux maîtres du monde ont envahi l’humanitaire et la protection animale. Ils peuvent donc financer copieusement les « bonnes S.P.A » entendez celles qui ne dérangent pas, qui ne disent pas ou à mots couverts et à petits pas feutrés, ils peuvent mettre en place leurs S.P.A qui auront pour mission de livrer combat aux dérangeantes : les fausses rumeurs sont souvent leur mode d’agression favoris, le muselage (les médias ne vous aident pas) et l’asphyxie financière. Dans ce siècle où tout se fait au nom de la déesse « image » il est facile de créer des envahisseurs sur les écrans, dans les journaux, à la radio. On parle beaucoup de ce qui sert au pouvoir et à la finance et on laisse dans l’oubli ou on dit des choses fausses sur ce qui peut être compétent, efficace mais qui dessert les intérêts. Nous sommes au siècle du clonage : on a plein de coach pour nous dire comment nous habiller, nous coiffer, on nous relooke pour ressembler à Monsieur et Madame tout le monde. On décore nos appartements et maisons pour qu’ils ressemblent à Monsieur et Madame tout le monde, on nous dit que penser : ce qui est « in » et ce qui est « down », quoi lire, quoi voir au cinéma. C’est ça la tyrannie de l’image, l’aliénation mentale et la création du candidat « Mandchou » : les gouvernements dans les années 1950 ont dépensé des fortunes pour fabriquer le citoyen modèle, robotisé, commandé à la demande : tête vide que l’on remplit de ce que l’on veut, dépersonnalisé, vraiment le citoyen modèle : un esclave sur tous les plans.

Alors oui, il faut dénoncer encore plus car l’heure est grave et ce sont toujours les minorités qui en payent en premier le prix.

· Placement des animaux abandonnés dans de nouvelles familles d’adoption, création de refuges, familles d’accueil etc…

Mais là aussi il y a des règles : les refuges sont traditionnellement de 49 places ou 149 places. Tout ce qui est au-dessus est euthanasié sous 4 jours dans les DOM, 8 jours en France métropolitaine. Les critères de sélection sont :

– l’âge : la priorité va aux animaux de moins de 1 an et aux adultes de moins de 2 ou 3 ans.

– La race : plus l’animal est dit de race plus il est adoptable, malheur aux corniauds ou à nos chiens créoles des Antilles.

– La superstition : les animaux à fourrure noire se placent très difficilement, les fourrures blanches ou crèmes n’ont aucun problème.

– La beauté : si vous avez sauvé un animal famélique maltraité vous avez très peu de chance de le placer en l’état. Il n’y a que les humains avec un grand cœur qui peuvent les prendre alors qu’ils sont dans un tel état de souffrance.

Voilà pourquoi ne n’ai jamais voulu gérer un refuge, je ne me voyais pas passer devant les boxes tous les matins pour dire « toi tu vis, toi tu meurs ». Je ne suis pas rentrée dans la protection animale pour faire cela or c’est ce qu’il faut faire. Le nombre de place est limité ainsi que le budget pour le fonctionnement. Spirituellement je considère ne pas avoir le droit de vie et de mort sur le vivant, sauf dans les cas extrêmes où la médecine vétérinaire ne peut plus rien et où l’animal souffre.

Voilà pourquoi ma maison refuge depuis 1986 m’a permis d’être fidèle à mon idéologie et à mon éthique : « Tout ce qui entre chez moi ne ressort pas ». Mon rêve a toujours été d’avoir une sorte de maison de retraite pour toutes sortes d’animaux, les plus vieux, les plus handicapés, tous ceux dont personne ne veut : ils pourraient finir là leurs jours, heureux et en paix.

Je vois déjà de là les questions que vous vous posez ! Les S.P.A ont- elles l’obligation de s’occuper des 3 volets du code de déontologie – information – lutte contre les maltraitances exploitation et trafics – placements des animaux abandonnés et errants.

Non, évidemment chacun choisi le créneau où il est le plus à l’aise. Ce que je dis toujours : que chacun fasse ce qu’il sait bien faire et les animaux seront bien protégés. Si d’autres font plus que moi ou font ce que je ne fais pas, je suis ravie car il y aura moins de souffrance animale. C’est le seul but à atteindre. Je n’ai jamais compris ces rivalités débiles qu’il y a entre les S.P.A. Vous avez des présidents surtout des présidentes d’ailleurs qui veulent être roi et reines de S.P.A. Pour ce faire ils laminent les autres de critiques, de fausses rumeurs. J’ai appris en entrant dans la protection animale à quel point la rivalité nuit aux animaux. Je ne parle pas des « vampires », j’en connais : ils prennent et n’apprennent pas : ils marchent totalement sur vos plate bandes : ils vont chercher la nourriture là où vous avez vos sponsors depuis des années, ils s’immiscent dans les organismes ou personnes qui vous aident n’hésitant pas à énoncer des horreurs à votre encontre. J’ai eu des retours fous, on a dit que « je couchais avec mes chiens, que j’avais détourné des subventions à mon profit, que je n’avais plus d’association depuis bien longtemps, que je tuais les chiens…… J’en passe et des meilleures. Tout cela émanant de personnes se targuant d’aimer les animaux et vouloir les protéger.

Non ! les S.P.A ne doivent pas être clonées sur le même modèle on doit avoir des combats différents : pour certains ce sont les animaux de laboratoire ou les animaux de cirque d’autres c’est s’occuper d’un refuge…. Plus on arrivera à cibler tous les

aspects de la souffrance et de l’exploitation animale plus on aura rempli notre tâche. Par contre de grâce apprenez aux propriétaires d’animaux à se responsabiliser. Vous n’êtes pas là pour jouer les supers héros et vous substituez aux devoirs des propriétaires ! Si vous avez de l’argent pour stériliser utilisez-le pour les animaux de nécessiteux, les bénéficiaires du RSA, les chômeurs, les personnes âgées. Ne venez pas chercher les animaux dans les maisons et les ramener l’opération terminée sauf pour les personnes handicapées et très malades. J’en connais qui stérilise les animaux des copains et copines où des gens aisés pour qu’ils leur donne de l’argent en retour. Assister à ce point les propriétaires c’est pour l’avenir favoriser un taux d’abandons encore plus en augmentation et des propriétaires encore plus indélicats. Les associations en France qui aident les SDF à stériliser leurs animaux exigent de leur part un don de 5€ pour les responsabiliser. C’est dire si cet aspect est important dans l’éthique de la protection animale.

Le but n’est pas d’être « le meilleur » mais d’être le plus efficace, alors allez-vous faire refaire un pucelage d’homme bon et généreux si vous le voulez mais pas sur le dos des animaux ! La protection animale je le dis et le répète encore ce n’est pas faire à la place du propriétaire, c’est l’aider à être responsable de son animal, à le connaître et à le respecter.

Il y a un aspect de la S.P.A dramatique dont je ne vous ai pas encore parlé. C’est cette idéologie que j’appelle « sataniste » car je ne sais pas quel nom lui donner, je sais par contre à quels groupes d’hommes elle appartient : c’est servir Diable et Dieu à la fois. Vous savez comme les prêtres pédophiles (alors qu’ils sont en charge de nos âmes), les enseignants pédophiles (comme s’ils trouvaient normal d’être payés par l’Education Nationale pour avoir un vivier de viande fraîche à disposition), des personnes vous faisant croire à une amitié pure alors qu’ils ne sont en place que pour vous nuire. Vous avez des S.P.A qui fournissent des chiens, chats et autres à des laboratoires de recherche. La S.P.A de Paris, une des 4 grandes S.P.A de France a connu ce genre de scandale il y a quelques années , Je vous précise quelles sont les 3 autres « grandes » existantes : la Fondation 30 Millions d’amis, le Fondation Brigitte Bardot et la Confédération Nationale des SPA de France dont le siège est à Lyon qui compte 251 associations.

Je vais finir en vous parlant de ce qui se passe ailleurs : de par le monde où il y a des îlots qui fleurissent et qui peuvent représenter la quintessence de la protection de l’animal et de la faune sauvage. Les animaux portent tous un nom, les zoos ont aussi leur unité d’intervention à l’extérieur pour les animaux sauvages victimes d’accidents de maladie. Le zoo paye pour les soigner et les relâcher sur leur territoire d’origine même si le coût est de plusieurs milliers de dollars. Les vétérinaires parlent d’eux en parlant de leurs patients (j’en ai connu un qui parlait de mes bestioles, ça change !) il leur arrive de pleurer quand ils n’arrivent pas à les sauver, quand les femelles d’espèces en voie de disparition perdent leurs petits. Ouf ! Ailleurs l’affectif et l’émotif n’empêchent pas la compétence et le sérieux professionnel ça rassure !

Il y a un tel respect de l’animal, de ses codes, des particularités de son espèce ! Ces personnes-là sont en train d’empêcher l’éradication des Koalas, des tigres de Sumatra des guépards, des éléphants d’Asie et d’Afrique, des grands singes, des lycaons des rhinocéros blancs et autres. Je rêverais d’apprendre encore et encore d’eux en Australie, en Afrique du Sud, au Kenya, en Amérique la liste n’est pas exhaustive (en France cela démarre aussi). Ce qui se passe actuellement dans ces pays est une vraie révolution en ce qui concerne l’animal et sa protection.

Autrefois l’animal sauvage était source de pouvoir et de richesse. Les maharadjas, les puissants en Chine, en Afrique et partout ailleurs invitaient les occidentaux à des chasses gigantesques : on pouvait tuer une centaine de tigres, lions, rhinocéros, éléphants. On se prenait en photo et on possédait des salles entières de têtes naturalisées de ces trophées de chasse. L’animal sauvage n’avait que cet intérêt-là : faire état de sa puissance et le loisir qu’il procurait. Personne n’avait notion que ponctionner dans la nature de la sorte le moyen de s’amuser et d’impressionner pouvait avoir une fin et que ces animaux finiraient par disparaître un jour. Quand on voit le revirement opéré dans ces pays, la prise de conscience qui s’est faite : des braconniers, ils ont fait des gardes de parcs animaliers, des guerriers Massaï qui tuaient des lions sont devenus des protecteurs de ce patrimoine vivant, enseignant même aux touristes le respect de leur faune et flore locale, ils leur apprennent à planter des arbres, des acacias pour les girafes. Tout ceci me laisse béate d’admiration. Enfin des puristes surgissent de par le monde avec une réelle conscience écologique et planétaire, avec de réelles motivations et un idéal pour l’humanité à venir.

Certes, tout n’est pas parfait. Savez-vous par exemple que les pauvres vaches sacrées en Inde sont faméliques et pas soignées quand elles sont malades. Une association crée par un vétérinaire se bat actuellement pour les protéger. Et pour autant l’Inde est le plus gros exportateur au monde de viande bovine. Il y a des raccourcis qui cisaillent. Est-ce le Dieu Dollar qui peut permettre de telles contradictions ? Peut-être les mêmes contradictions que les S.P.A qui ciblent de concert le mode d’abattage des viandes Hallal et Casher et qui n’ont jamais rien dit pendant des siècles pour les porcs pendus par les pattes saignés à blanc dans les campagnes, gigotant et hurlants. La période de Noël était propice pour le plat rituel de boudin noir aux pommes !!

Ce n’est pas simple la protection animale, vous le voyez bien !

Sachez qui si la S.P.A de la Guadeloupe a tout fait pour rester fidèle à son éthique et à son code de déontologie c’est grâce à ses bénévoles qui partagent les mêmes idées et idéaux. Je leur rends hommage aujourd’hui, je n’aurais rien pu faire sans eux. Nos sympathisants qui nous aident tant financièrement que par leurs encouragements et leur passion, nos vétérinaires qui nous aident. Pour nous c’est capital.

Je remercie également Mme MESSILI, fidèle collaboratrice depuis 15 ans, Géraldine qui depuis près de 20 ans nous fait la comptabilité de l’association gratuitement.

Bon ! Il ne me reste plus maintenant qu’à faire des offrandes à Nemesis, déesse de la vengeance et de la juste colère….Oui ! Gaya déesse de la terre se venge avec des cataclysmes. Est-ce qu’un jour les animaux voudront se venger de tout le mal qu’on leur a fait ? Il n’est pas interdit de rêver et de conseiller à certains de commencer à sacrifier à Nyx, déesse de la peur. Mais ceci est une autre histoire………..

Marie-Aude ABANE